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TOUTES TES EMOTIONS SONT BONNES ! (même les pires…)

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Titre accrocheur n’est-ce pas ? Rien qu’avec lui tu peux t’apercevoir de deux choses qui changent sur mon blog : j’ai décidé de te tutoyer parce qu’après tout tu es comme moi seul derrière ton écran alors autant te parler directement, et puis j’ai décidé d’assumer mon parti pris sur les sujets que je souhaite aborder. Prêt à me lire ? Alors c’est parti !

Pense à laisser un commentaire pour que je sache si je dois travailler sur l’article suivant que je te propose à la fin.

TOUTES TES ÉMOTIONS SONT BONNES ! (même les pires…)

Quand j’entends parler des émotions elles sont souvent classées en deux catégories : les positives et les négatives. Et encore c’est quand elles ne sont pas mélangées avec les sentiments. Au final si je te demandais de me décrire maintenant ce qu’est une émotion sans regarder dans un dictionnaire ou faire appel à ton ami Google je pense que ta définition serait un peu approximative non ?

Alors comment comment puis-je t’affirmer que toutes tes émotions sont bonnes dans ces conditions ? C’est ce que je vais t’expliquer d’abord en définissant ce qu’est une émotion. Je vais également te partager une expérience que j’ai vécue pour illustrer concrètement ça.

 #1 Qu’est-ce qu’une émotion ?

Les émotions se manifestent sur deux plans : organique avec des réactions physiques comme des tremblements ou un emballement de ton cœur, et mental où pour le coup tu vas être sur du ressenti comme une sensation de malaise, d’anxiété ou de joie. Elles s’amusent autant avec ton corps qu’avec ton esprit.

Pour avoir le droit de s’appeler comme ça, une émotion répond à quatre critères :

  1. Une forte relation au temps avec un début, une fin et une durée limitée. Une peine de cœur qui dure 2 minutes ou la surprise à l’ouverture d’un cadeau qui dure 6 mois sont peu crédibles, c’est pourquoi ce temps doit être cohérent mais suffisant pour qu’une certaine qualité lui soit reconnue.
  2. Des intensités différentes en fonction de ce qu’il y a à vivre sur le moment, c’est pourquoi des fois tu vas avoir une petite peur alors qu’à d’autres moments tu vas être totalement effrayé, rendant ces émotions parfois mentalement violentes.
  3. Des effets physiologiques allant du simple rougissement à l’accélération cardiaque en passant par une moue sur ton visage ou encore tes jambes qui se dérobent sous toi.
  4. Une cause et un objet : une émotion n’existe pas par elle-même, elle va être suscitée par des situations particulières à propos de sujets, personnes ou idées qui te viennent à l’esprit

J’espère qu’avec cette explication tu comprends mieux ce que j’entends par « émotion ».

#2 Toutes les émotions sont utiles y compris les « pires » !

Je te sens dubitatif sur cette affirmation, alors je vais développer. Notre cerveau s’endort parfois sur ses lauriers, du coup il va à la facilité en étant manichéen : il sait qu’il y a de bonnes et de mauvaises émotions. Tu peux les catégoriser positives ou négatives si tu veux c’est la même chose, mais c’est justement là qu’arrive le raccourci fatidique. Quand tu commences à penser en terme de bon/mauvais ou positif/négatif ton cerveau va avoir la fâcheuse tendance de les opposer et te dire que les mauvaises ne sont pas bonnes pour toi. C’est dans son habitude parce que dans la quasi totalité des cas c’est justifié, sauf qu’ici il s’agit de l’exception qui confirme la règle !

Je ne nie pas que certaines de tes émotions sont plus difficile à vivre que d’autres. Moi aussi j’aimerais avoir plus souvent des moments de joie intense et éviter toutes ces peines, frustrations ou troubles qui surviennent. Sois rassuré nous sommes tous pareil, et malgré toutes les vies inventées que tu peux voir sur les réseaux sociaux personne sur terre n’en a une tellement parfaite qu’elle est dénuée d’émotions difficiles à vivre, tu es juste normal !

Tu sais quoi, je vais prendre le risque d’aller encore plus loin dans mes propos : les émotions « négatives » ne sont pas « mauvaises », au contraire ce sont les plus constructives ! Tu penses peut-être que c’est un peu trop pour le coup… mais non c’est la réalité ! Toutes tes émotions positives sont bonnes à prendre et à vivre, plus il y en a mieux c’est. Mais ce sont celles que l’on range du côté obscur de la force qui peuvent avoir le plus gros impact positif dans ta vie, tout dépend de ce que tu en fais. Elles te permettent de déceler une situation/relation/attitude dysfonctionnelle afin que tu cherches et trouves les solutions pour que ça cesse et ne se reproduise plus. Tes émotions sont en fait des signaux d’alarmes ultra performants dont il faut que tu tiennes compte, elles sont là pour te faire ressentir la vie qui vibre autour de toi.

Toutes tes émotions n’ont qu’un seul et unique but, provoquer quelque chose d’intense qui te met en mouvement.

#3 L’important c’est ce que tu en fais…

Au final l’important c’est que tu te rendes compte que ce que tu vis doit déclencher une action de ta part. A partir de là les émotions positives ne sont pas plus importantes que les négatives. Ce n’est peut-être pas ton cas mais certaines personnes qui éprouvent de la joie ne sont pas en capacité de la vivre pour diverses raisons, pourtant c’est une émotion positive ! Je vais te donner deux exemples pour clarifier ça.

Admettons que tu fasses une compétition et que tu la gagnes, on te fait monter sur le podium pour te remettre une coupe énorme et t’acclamer pour ta performance. A ce moment monte en toi de la fierté et de la joie voire même une impression de plénitude. Et bien certains n’arrivent pas à vivre ce moment car il n’efface pas de leur vie les soucis financiers, les problèmes médicaux ou autre, et c’est vrai mais du coup ces personnes ne s’autorisent pas à profiter de ce moment. Si c’est ton cas à partir d’aujourd’hui tu vas agir différemment : tu vas décider de vivre ce moment pleinement car honnêtement est-ce que pendant ce laps de temps tu aurais pu résoudre toutes les tracasseries de ta vie ? Bien sûr que non alors profite de ces bons moments.

Admettons maintenant que quelqu’un que tu aimes profondément fasse quelque chose qui te mette en colère. Bizarrement cette situation est plus facile à imaginer… La première étape est de te rendre compte de ta colère et une fois que c’est fait de décider de ne pas rester dans cet état. Si ce qui a été fait ou dit a provoqué cette émotion négative c’est qu’il y a quelque chose à régler, et comme c’est toi qui est en colère c’est à toi de réfléchir à ce qu’il y a faire pour sortir de cette situation : parler pour lever une ambiguïté, demander pardon, aller courir pour faire redescendre la pression, etc… Bref une stratégie adaptée à la situation que tu vis. Ta colère, pourtant a priori négative, est en fait là pour te révéler un dysfonctionnement que tu n’avais peut-être pas remarqué avant et que tu peux maintenant régler et ainsi aller mieux.

Dans tous les cas, absolument tous, quelle que soit l’émotion que tu ressens c’est toujours à toi d’agir en premier, même si elle est provoquée par quelqu’un d’autre comme avec l’exemple de la colère. Si je te dis ça c’est parce que « tu n’es pas responsable de ce que dit ou fait l’autre mais tu es responsable de ce que cela provoque chez toi » (Paul M. GOULET). Ne t’encombre pas l’esprit avec des choses sur lesquelles tu n’as pas la main ou la responsabilité, tu as suffisamment de travail à t’occuper de toi !

#4 Concrètement ça se passe comment ?

Tu vas me dire que c’est facile à dire mais plus difficile à vivre. Je suis entièrement d’accord avec toi, et je me dois de t’avouer que moi aussi j’ai à progresser. Je vais te partager ce que ça produit quand tu décides de comprendre tes émotions dans des situations difficiles pour agir en conséquence avec quelque chose que j’ai vécu.

Voici la situation : j’ai toujours été travailleur. Dès 16 ans j’ai été animateur, agent de recouvrement par téléphone, employé d’accueil en passant par éboueur, assistant de gestion ou encore commercial. Le travail est une valeur forte qui m’a été transmise par mes parents, valeur qui se traduit entre autre par le fait que même si ça ne se passe pas super bien je respecte tout de même l’engagement moral que j’ai avec mon employeur et je travaille du mieux que je peux car mon attitude au travail ainsi que la qualité de mes réalisations sont de ma responsabilité, non pas liées aux circonstances extérieures. Pourtant il m’est arrivé un drame : pour la première fois de ma vie un lundi matin je n’étais pas bien en allant au travail, je veux dire réellement pas bien. Non seulement je sentais que moralement c’était pas le top mais sur le trajet en voiture j’ai commencé avoir une boule au ventre. Une fois arrivé au bureau les manifestations physiques ont continué avec mes mains qui se sont mises à trembler m’empêchant de taper sur le clavier de l’ordinateur. Heureusement j’avais la chance d’être seul ce matin là et ne comprenant pas ce qui m’arrivait, j’ai appelé quelqu’un pour tenter de lui raconter ce qui se passait mais j’ai explosé en sanglots au téléphone. Cette personne m’a fortement incité à aller voir un médecin pour prendre un peu de repos, chose impensable pour moi : les arrêts maladie c’est pour les faibles ! Finalement j’ai été faible, ou plutôt raisonnable, et j’ai été voir un médecin.

Ça aurait pu s’arrêter là, j’aurais pu ne pas réfléchir davantage mais j’ai fait le choix de prendre la situation en main. J’ai compris que mon état physique était le résultat d’une accumulation d’émotions d’alarmes dont je n’avais pas tenu compte et mon corps m’a finalement dit « stop ». Ensuite j’ai décidé d’agir en me posant et réfléchissant aux possibilités pour choisir la stratégie la plus adaptée à ma situation. Je pouvais choisir la facilité en allant voir un psychiatre et me faire prolonger mon arrêt maladie pendant des mois avec mon salaire complet, mais ça n’aurait réglé ni la situation ni les conséquences sur moi, je pense aussi sincèrement que ma confiance en moi en aurait pris un sacré coup. J’ai alors mis en place une stratégie pour comprendre comment j’en étais arrivée là, quelles en étaient les causes, ce que je pouvais et devais changer de mon côté, ce qui n’était pas de mon fait, ce qui était acceptable, ce qui ne l’était pas, etc… Ça a pris du temps, une quinzaine de jours et j’ai utilisé des outils spécifiques qui m’ont grandement aidé à ressortir grandi de ce moment difficile.

Mes choix et mes efforts m’ont permis de revenir sur mon travail, de parler ouvertement et sans aucun jugement ni amertume avec mon responsable. Nous avons essayé de retravailler ensemble sur de nouvelles bases en nous laissant la liberté commune de prendre des décisions plus tard et sans pression. Au final je suis parti de cet emploi quelques temps plus tard avec un accord mutuel et une bienveillance particulière de la part de mon employeur qui m’ont encouragé à me lancer dans mes nouveaux projets avec assurance. Je peux affirmer aujourd’hui que mes choix m’ont évité de faire un burn-out, la machine a été stoppée juste avant empêchant ainsi de nombreuses conséquences beaucoup plus difficiles à surmonter.

CONCLUSION

Vis tes émotions mais surtout comprends-les pour agir de la bonne façon et au bon moment. Les choix que tu vas faire et ce que tu vas mettre en place auront un réel impact positif sur ta vie si tu es attentif à ce que te disent tes émotions.

Si tu le souhaites je peux te partager dans un prochain article des outils concrets que j’ai utilisé et que j’utilise encore régulièrement pour t’aider à gérer ces situations émotionnelles. Si tu en as envie c’est très simple il te suffit de me le dire en-dessous dans les commentaires.

SOURCES :

  • « Le dictionnaire des sciences humaines » – Editions des sciences humaines, sous la direction de Jean-François Dortier
  • « Trop intelligent pour être heureux ? » – Jeanne Siaud-Facchin – Editions Odile Jacob

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